Khadija El Amrani est juriste de formation.
Avocate en droit des affaires et droit de la famille et fondatrice du cabinet Khadija El Amrani Casablanca business & Family Law Firm.
Elle est aussi militante associative. Elle a fondé et présidé l’association W-Lady. Une association qui a pour vocation principale d’œuvrer et militer en faveur de l’égalité et de la parité entre les citoyens marocains conformément aux dispositions de la constitution marocaine de 2011.
«Dans mon combat, je pense qu’il y a un grand dialogue qui a été ouvert grâce à la création de l’association. Aujourd’hui, on parle beaucoup plus facilement de la question liée à la garde des enfants et des inégalités face aux droits parentaux. En effet, aujourd’hui nous estimons qu’il est inadmissible que les enfants soient privées de l’un ou de l’autre des parents pour la simple raison que ces derniers soient divorcés ou remariés. On devient privé d’ailleurs de la présence, du financement et de beaucoup de droits pour la simple raison qu’il y ait une rupture d’union maritale ou un remariage de la maman. (…)
C’est vrai que la Moudawana a créé le miracle en introduisant, notamment le processus de Chiqaen mais aujourd’hui il ne répond pas à des questions très importantes que se posent plusieurs citoyens et citoyennes marocains, notamment après la procédure du divorce. Il s’agit d’une grande problématique qui demandera une mobilisation sans faille de toutes les parties prenantes. Dans ce sens, un grand dialogue a été ouvert par la société civile dans un cadre associatif».